Par : Aziz Laaouissi
Du port Tanger Med, devenu l’un des plus grands et des plus fréquentés au monde, au port de Nador West Med, en passant par le port Dakhla Atlantique, joyau du Sahara marocain… De la mise en place d’une infrastructure industrielle nationale dans des secteurs vitaux et stratégiques tels que l’automobile et l’aéronautique, aux projets majeurs liés à l’énergie verte… Des grandes infrastructures autoroutières, ferroviaires, hydrauliques et aéroportuaires, au rayonnement mondial dans le domaine du football… De l’engagement en faveur du développement humain global, à la construction d’une nouvelle génération d’infrastructures hospitalières visant à améliorer la santé publique et à servir les objectifs du projet de protection sociale…
De l’initiative Atlantique pour l’Afrique, au projet d’ouverture de débouchés atlantiques pour les pays du Sahel… Du gazoduc atlantique afro-africain, à l’établissement de l’un des plus grands champs solaires au monde… De la gestion immédiate du développement, à une réflexion stratégique sur l’avenir, à travers la création de plateformes de stockage et de réserve, posant les bases d’un modèle marocain de gestion des risques liés aux catastrophes et aux crises soudaines, dans un contexte géopolitique régional et international marqué par l’incertitude, les tensions et les conflits…
De la phase de gestion de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, à celle du changement interne et externe dans toutes ses dimensions, avec rigueur et anticipation… De l’engagement dans des partenariats économiques, sécuritaires et militaires stratégiques, à la considération du Sahara comme « les lunettes à travers lesquelles le Maroc regarde le monde » et comme « le critère clair et simple par lequel il mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats »…
Des réalisations et des succès multiples aux dimensions de développement, diplomatiques et stratégiques, n’auraient jamais été possibles sans la présence d’un « Roi stratégique », entouré d’une équipe compétente, faite des meilleurs hommes, experts et compétences, alliant silence, sagesse, discernement et efficacité, capable d’infliger des coups « doux » mais douloureux aux ennemis de la Nation, et de s’engager dans des relations internationales équilibrées bilatérales et multilatérales fondées sur l’amitié, la paix, la tolérance, la coopération, le partenariat et les intérêts mutuels selon le principe du « gagnant-gagnant ».
Tout cela a servi la cause nationale du Sahara marocain, a élargi la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine, a renforcé la crédibilité de la proposition d’autonomie, a dynamisé la diplomatie consulaire et a transformé le Maroc en une destination attrayante pour les investissements étrangers, favorisant ainsi la relance économique et le rayonnement régional et international, au service d’une puissance douce marocaine, dans une région confrontée à de nombreux défis, loin des « sensibilités excessives », des « bravades » et des manœuvres cachées ou affichées, restées pendant des décennies la doctrine d’un autre monde, dont l’hostilité éternelle l’a conduit au bord de la faillite, tandis que les nations raisonnables misent sur l’amitié, la bonne voisinage, la coopération et les intérêts partagés.
En parallèle, alors que le Roi mise sur des projets d’envergure et des dossiers stratégiques visant à renforcer les capacités nationales et à assurer un véritable décollage économique, nous voyons des figures, dirigeants et chefs de partis politiques préoccupés par des clashs mesquins et un discours politique misérable, indigne d’un Maroc qui a changé, et qui fait face à de nouveaux défis. Un discours sans gêne ni honte, mêlant microbes, ânes, loups et chiens dans des batailles politiciennes étroites, dictées par les intérêts personnels, l’égoïsme et la recherche de profits électoraux.
Pendant que le Roi bâtit des partenariats stratégiques avec de grandes puissances comme les États-Unis, torpille les thèses séparatistes, et pousse vers un règlement définitif de la question du Sahara, des chefs de partis s’adonnent à la surenchère en arborant keffiehs et slogans virulents, allant jusqu’à critiquer publiquement les choix de l’État, voire à insulter des chefs d’États amis, au mépris de l’intérêt supérieur du pays, des conséquences de leurs discours extrémistes et de l’impact de leurs prises de position sur la sécurité, la stabilité et la paix sociale.
Pendant que le Roi construit l’avenir du pays, d’autres détruisent par leurs comportements irresponsables, leur corruption de la vie politique, leurs discours absurdes, leur recherche d’intérêts partisans étroits, leur instrumentalisation de la cause palestinienne ou du « Printemps de Gaza » pour affronter l’État en vue d’un bond électoral, leur allégeance à des forces étrangères, leur atteinte aux constantes nationales, ou leur manque de vision face aux enjeux du pays… certains allant jusqu’à servir des agendas étrangers, consciemment ou non.
Le Maroc d’Al Quaraouiyine, l’une des plus anciennes universités du monde… Le Maroc du juge Qadi Ayyad, dont on disait : « Sans Ayyad, le Maroc ne serait pas cité »… Le Maroc qui a étendu son influence sur de vastes régions de l’Occident islamique… Le Maroc de la bataille glorieuse d’Almohazem… Celui qui a résisté à l’expansion ottomane… Le Maroc du grand géographe Al Idrissi… Du voyageur Ibn Battuta… Du militantisme et de la libération… Des saints, savants et justes… Ce Maroc-là mérite de véritables politiciens, des leaders responsables, porteurs d’un discours sérieux, proposant des projets et programmes de développement, capables de relever les défis, et surtout, de soutenir la grande marche de réformes et de développement initiée par le Roi, dans ses dimensions économiques, sociales, sportives et stratégiques, dans une logique de service de la patrie et de protection de ses constantes.
Le Maroc d’aujourd’hui a besoin de responsables patriotes, au service de l’intérêt général, dans l’intégrité, l’abnégation et le sacrifice… De ceux qui jurent fidélité à la nation, indépendamment de toute influence étrangère… De ceux qui laissent les animaux tranquilles, et ne les mêlent pas à des combats politiciens empreints d’égoïsme, d’hypocrisie et d’intérêt personnel… De ceux qui abandonnent les clashs et la vulgarité politique, qui respectent les citoyens et cessent d’imposer leurs visions autoritairement, pour enfin concourir dans l’arène politique avec honneur, loyauté et éthique…
En somme, si nous déplorons l’état du paysage politique actuel et la misère du discours politique, nous saluons en même temps les réformes, les réalisations et les acquis engrangés depuis plus de deux décennies, qui ont consolidé un consensus international croissant autour de la marocanité du Sahara, et créé les conditions d’émergence d’une puissance douce marocaine au service de l’Afrique, de son unité, sa stabilité, sa paix et sa prospérité.
Et nous sommes fiers, dans tout cela, d’un Roi stratégique, dont les accomplissements sont le fruit d’un travail prospectif et anticipatif sur plusieurs années, motivé par l’intérêt national, l’unité du territoire, le présent et l’avenir du pays.
Nous lui souhaitons santé, succès et réussite, pour le bien de cette chère patrie qui, autant que nous l’habitons, nous habite, nous tolère avec nos différences, nos contradictions, nos folies et nos entêtements…
Vive la Patrie, vive le Roi, et pas de consolation pour les haineux, les jaloux, les traîtres et les manipulateurs.