Dr.Mohamed Benomari
La fin de la guerre à Gaza démontre que la force ne peut pas résoudre tous les problèmes, puisque comme le disait dans son discours, du 15 janvier, devant l’Atlantic Council le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, qui a longuement critiqué la guerre d’Israël contre Hamas :« Cela fait longtemps que nous disons au gouvernement israélien que Hamas ne pourra pas être vaincu par une simple opération militaire, sans une alternative claire, un plan post-conflit et un horizon politique crédible pour les Palestiniens » dit-il.
Blinken ajoute :
« A un moment ou les attaques violentes commises par les colons juifs extrémistes ont atteint un niveau record, les Israéliens doivent abandonner le mythe d’une annexion de facto de la Cisjordanie, qui serait impossible ».», déplore-t-il.
« Les Israéliens doivent également décider de la relation qu’ils veulent entretenir avec les Palestiniens qui n’accepteront jamais d’être un non-peuple, sans droits nationaux. Sept millions d’Israéliens et six millions de Palestiniens trouvent leurs racines dans la même terre. Ni les uns ni les autres ne vont aller nulle part, » explique-il.
Le deuxième point important du cessez le feu, c’est qu’Israël, comme disait le politologue belge Michel Collon, « Netanyahou n’a réussi ni à éliminer le mouvement de résistance palestinienne, ni la capitulation de la population civile, ni l’éradication de Hezbollah ».
Toutefois il avertit que si Netanyahou a reculé, il n’a pas abandonné.
C’est pour cela que Michel Collon conseille « qu’il faut continuer la pression des pays occidentaux pour reconnaitre un Etat palestinien viable ».
Michel Collon souligne également, que « les Palestiniens ne se battent pas seulement pour eux, mais ils défendent aussi nous aussi parce qu’ils exposent au monde entier que l’Occident a de belles paroles, mais en réalité il continue à soutenir militairement et financièrement Israël. Et si les palestiniens gagnent, ils vont mettre fin à cette domination occidentale ».