La grande bavure de la Cour Pénale Internationale !

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Dr.Mustapha Taleb
Critique.

 

 

Au moment où la communauté internationale s’attend à une décision courageuse et historique de la Cour pénale Internationale concernant le génocide de Gaza, celle-ci a fait preuve, ce lundi 20 mai, non seulement de bavure mais aussi d’injustice, en réclamant des mandats d’arrêt contre trois leaders du Hamas, un des mouvements de la résistance palestinienne, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, au même titre que Netanyahou le sanguinaire.

Cette décision assimile en effet la victime qu’est le peuple palestinien, au bourreau c’est-à-dire l’Etat sioniste et son premier ministre qui a refusé tous les accords de trêve pour laisser entrer les aides humanitaires au peuple palestinien qui subit depuis huit mois toutes les atrocités du monde, avec plus de 40 000 victimes et plus de 70 000 victimes. Aujourd’hui, Gaza est devenue zone inhabitable ou invivable et Rafah, elle aussi, est en train de le devenir.
En vérité, cette décision, qui n’a rien de judicieux, donne de la légitimité à l’occupation israélienne et à son génocide à Gaza, alors qu’elle diabolise et incrimine la résistance palestinienne qui a gagné non seulement sa bataille contre l’occupant israélien (qui sans ses alliés serait complètement effondré) mais également la compassion et la solidarité de la communauté internationale. Cette dernière se réveille d’ailleurs de sa léthargie et de son hypnose due à la propagande sioniste et sa main mise sur les médias et sur l’histoire occidentale.

Par conséquent, les accusations portées contre les dirigeants de Hamas, déjà dans le collimateur des puissances occidentales depuis 2006, ont pour but de briser cette vague de solidarité internationale, notamment chez les étudiants, la première dans l’histoire de la cause palestinienne.
D’ailleurs, l’observateur de ces accusations : « l’extermination », « le viol et d’autres formes de violence sexuelle », « la prise d’otages en tant que crime de guerre » et « le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que crime de guerre », constate qu’elles relèvent des récits de propagande israélienne véhiculés après les attaques du Déluge d’Al Aqsa et dont les enquêtes israéliennes, elles- mêmes, ont prouvé leur mensonge.
Il est donc clair que la Cour Pénale Internationale a l’intention de sauver l’Etat sioniste d’un échec cuisant dans sa guerre contre la résistance palestinienne et de son discrédit devant la communauté internationale. Quelle malice! Quelle éthique !

Par ailleurs, c’est au peuple palestinien, et non le ministre des affaires étrangères israélien, Israel Katz, de dénoncer cette « décision scandaleuse » et ce « déshonneur historique », comme il l’a déclaré à la presse. Car cet acte, qui enfreint le droit international relatif à la résistance à l’oppression et à l’occupation, nous rappelle la fable de La Fontaine Le loup et l’agneau commençant par ce fameux vers : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Par cette décision injuste, la Cour pénale internationale se rallie à l’oppresseur au lieu de l’opprimé. Elle plante ainsi le dernier clou dans le cercueil du droit international et de la justice internationale puisqu’elle renforce la devise si chère aux puissances du monde : « la loi du plus fort ». Or « la force sans la justice est tyrannique » disait Pascal.
Finalement, tous les organismes internationaux (toutes spécialités confondues) se ressemblent: deux poids deux mesures !
Qui peut leur faire encore confiance ?

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