Exploitation des enfants de Tindouf : lettre de protestation adressée au gouvernement italien et dénonciation des crimes de traite des êtres humains sous couvert politique discutable
Abdellah Mechnoune
Dans un acte provocateur qu’on ne saurait qualifier autrement que de crime à la fois moral et politique, des mouvements soutenant le Front Polisario séparatiste, avec l’appui d’acteurs présents sur le sol italien, ont organisé des activités de propagande fallacieuse exploitant des enfants mineurs venus des camps de Tindouf en Algérie. Cette opération de propagande grossière, destinée à saper l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, piétine les valeurs humaines les plus fondamentales ainsi que les normes internationales protégeant les droits des enfants.
Au cœur de cette violation systématique, surgissent des questions majeures dont on ne peut faire abstraction, car elles touchent à l’essence même de la souveraineté et de la dignité humaine :
Dans quel cadre légal ou éthique des enfants mineurs sont-ils retirés des camps de Tindouf sans le consentement de leurs familles et sans supervision judiciaire ou humanitaire explicite ? N’est-ce pas là une violation flagrante de la souveraineté des États et des lois régissant la mobilité des mineurs ?
Comment ces enfants vulnérables sont-ils traités durant leur séjour dans des pays européens, loin de leurs proches ? Reçoivent-ils une prise en charge éducative et psychologique authentique, ou sont-ils soumis à des programmes de formatage idéologique élaborés à l’abri de la surveillance des organisations des droits de l’homme ?
Qui garantit que ces enfants conservent leur identité religieuse et culturelle marocaine ? Dans un climat où leur enfance est instrumentalisée à des fins politisées, leur foi, leur langue et leur appartenance nationale sont-elles respectées ?
Ces questions ne relèvent pas de simples réflexions superficielles, mais constituent un appel urgent à la conscience humanitaire internationale. Car nous sommes probablement face à un processus systématique de recrutement d’enfants dans des batailles politiques, mené sous l’apparence d’une action humanitaire, mais qui rejoint, dans sa nature, les pires formes de traite des êtres humains et d’exploitation des mineurs.
Ce qui s’est produit en Italie n’est pas un incident isolé, mais un exemple manifeste des violations systématiques perpétrées par le Polisario à l’encontre des populations des camps de Tindouf, en particulier les enfants : privés d’éducation libre, d’environnement familial sécurisant, ils sont manipulés à des fins de propagande afin de légitimer un projet séparatiste dépourvu de toute légitimité légale ou morale.
Ces pratiques constituent une violation manifeste de l’ensemble des conventions internationales – de la Convention relative aux droits de l’enfant, à la Convention contre la traite des êtres humains, jusqu’aux principes du droit international humanitaire. Et plus grave encore, cela se produit sur le territoire d’un pays européen qui est censé défendre les droits humains et s’opposer à l’exploitation des mineurs sous toutes ses formes.
À partir de cette tribune médiatique — Italia Telegraph — nous adressons une lettre de protestation politique et morale au gouvernement italien, l’enjoignant à :
Lancer une enquête immédiate sur les circonstances entourant l’entrée des enfants sur le territoire italien ;
Révéler les organismes ayant organisé leur déplacement ainsi que les objectifs de l’activité dans laquelle ils ont été utilisés ;
Poursuivre les responsables impliqués dans cette tragédie inhumaine ;
Insister sur le respect de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, et refuser tout accommodement avec les parties exploitant des enfants à des fins antagonistes envers un pays ami.
L’amitié entre les peuples ne se fonde pas sur la duplication des critères, et ne peut tolérer un silence officiel face à des événements équivalents à des crimes contre l’humanité.
La question du Sahara marocain n’est pas un dossier de négociations classiques, mais une question d’existence, d’identité et de souveraineté. Le peuple marocain ne tolérera jamais que ses enfants soient exploités ou instrumentalisés dans une propagande malveillante, menée à des milliers de kilomètres par des séparatistes soutenus par des agendas douteux.
Alors que le Royaume du Maroc poursuit son ancrage du développement dans les provinces du sud et consolide son modèle démocratique, les pratiques désuètes du Polisario se dévoilent au grand jour, déguisées derrière des slogans périmés qui n’impressionnent plus personne, sauf ceux qui persistèrent à ignorer volontairement la vérité.
Le silence face à ce type de pratiques équivaut à une complicité tacite dans l’exploitation politique d’enfants. Le Maroc, en tant que leadership et peuple, ne tolérera aucune injustice ; il n’autorisera jamais qu’on viole l’intégrité de l’enfance sahraouie sous couvert de paroles creuses.
C’est pourquoi nous appelons les organisations internationales, les groupes de défense des droits de l’enfant et les médias libres à placer ces crimes sous les feux des projecteurs, et à tenir pour responsables ceux qui les orchestrent ou facilitent.
Car « le pays qui protège ses frontières est aussi celui qui protège la dignité de ses enfants… même s’ils se trouvent dans les camps de Tindouf ».






English
Español
Deutsch
Français
العربية