« La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un tabou pour la France », affirme Emmanuel Macron

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Dr.Mohamed Benomari

La communauté diplomatique internationale plaide depuis des années pour la reconnaissance mutuelle par les Israéliens et les Palestiniens de deux Etats.
Le président francais, Emmanuel Macron a apporté, vendredi 16 février 2024, le soutien français aux partisans d’une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, assurant que ce n’était plus « un tabou.
Depuis l’attaque du mouvement de la résistance palestinienne Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, Paris affirme que seule la « solution à deux Etats », israélien et palestinien, peut sortir la région de l’ornière.
Et se réjouit que cettereconnaissance ait été remise clairement à l’ordre du jour par les Etats-Unis.

Reconnaissance mutuelle de deux Etats :
Il faut lui donner « un élan décisif et irréversible », a martelé vendredi16 fevrier le 2024, le président français. Mais il a franchi, pour la première fois, un pas diplomatique notable en menaçant d’une reconnaissance unilatérale en l’absence de la volonté israélienne d’aboutir à une telle solution par des négociations.

« La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un tabou pour la France », a ainsi prévenu Emmanuel Macron.« Nous le devons aux Palestiniens, dont les aspirations ont été trop longtemps piétinées… Nous le devons à une région qui aspire à échapper aux promoteurs de chaos et aux semeurs de revanche », a-t-il ajouté.
Après avoir été au cœur des négociations menées sous l’égide des Etats-Unis à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la communauté diplomatique plaide toujours pour la reconnaissance mutuelle par les Israéliens et les Palestiniens de deux Etats vivant en paix côte à
Près de 140 pays ont reconnu unilatéralement un Etat palestinien. Une reconnaissance française ou européenne, voire américaine, aurait surtout un poids diplomatique lourd : “sans paix ni négociations, un tel Etat serait difficilement viable”, souligne les responsab les francais.

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