Bandes de lâches

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Mohammed Farahat

 

 

L’assassinat de chauffeurs marocains, le 11 septembre 2021, sur une route du Mali est une autre manifestation du complot ourdi germano-franco-algérien contre les intérêts du Maroc en Afrique. Cela ne doit pas surprendre outre mesure car la signature des services français est bien visible et l’implication des organisations criminelles affiliées au ministère de Ramtane Lamamra le sont autant.

Je me rappelle quand il a menacé de mort, à Johannesburg, en 2015, le Secrétaire général d’une organisation économique régionale; j’étais présent. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Dans cette même période, à Addis Abeba, deux ambassadeurs burkinabè sont morts dans des conditions obscures et un autre sénégalais a été rapatriée entre la vie et la mort, après avoir été percuté par un camion, non loin du siège de l’union africaine. Je les connaissais, ils étaient mes amis.

Le modus operandi des anciens du FLN et de leurs héritiers est le même. Ce sont les soviétiques du KGB, de la stasi de l’ex Allemagne de l’Est et le couple Venezuela-cuba qui avaient assuré la formation des barbouzes algériens à ces pratiques et ils ont continué et perseveré; d’ailleurs l’Algérie est le seul pays africain et arabe où certains de ses présidents ont été assassinés par les leurs .
Derrière toutes ces manœuvres d’une autre époque, il ya un axe du mal qui était en formation et semble passer à l’acte. Cet axe commence à Berlin pour se terminer à Abuja en passant par Paris et Alger

On trouve comme explication du motif du crime le projet du gazoduc Lagos-Alger pour couvrir les besoins des européens en plus du projet de l’autoroute. Cette politique du « containment date des années 90 et Lamamra se fait le devoir de la voir enfin étalée en plein jour. La visite, il y’a quelques jours, de Lamamra à Niamey et à Nouakchott est inscrite dans ce cadre et pour prendre aussi le pouls de ces deux pays voisins, le Niger et la Mauritanie et peut-être de faire état de menaces claires, cela ne m’étonne guerre de sa part.

L’objectif in fine est d’isoler le Maroc en le coupant de ses prolongements sahélien et africain et d’une part de miner les projets de gazoduc et de l’autoroute atlantiques et d’autre part de casser la dynamique économique réussie dans les échanges commerciaux et les investissements du Maroc dans les pays CEDEAO.

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